dans son propos introductif, a abordé les points suivants :
- le dispositif français d'appui aux exportations a connu récemment de profonds changements, ce qui rend nécessaire un travail d'information auprès du Parlement ;
- le Sénat, à travers son représentant au sein du conseil d'administration, M. Gérard César, et avant lui, M. André Ferrant, est très impliqué dans la supervision d'UBIFRANCE ;
- les grands axes de la réforme d'UBIFRANCE découlent de deux rapports rédigés en parallèle, de manière indépendante, et qui sont parvenus pourtant aux mêmes conclusions : « Le dispositif public d'appui à l'export », écrit par MM. Alain Cousin et Jean Gaubert et adopté en février 2007 par la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, et celui réalisé M. Christophe Lecourtier dans le cadre de la révision générale des politiques publiques ;
- le diagnostic établi par ces deux rapports souligne que UBIFRANCE manque de l'ancrage territorial nécessaire pour accompagner les entreprises, d'où le projet de renforcer ces liens territoriaux, en amont par une coopération accrue avec le réseau régional des chambres de commerce et d'industrie afin de mieux identifier les petites et moyennes entreprises ayant un potentiel à l'exportation, et, en aval, avec la dévolution à UBIFRANCE des missions économiques ;
- celle-ci s'est accompagnée d'un recentrage des missions des agents d'UBIFRANCE sur les tâches de prospection et d'accompagnement commercial des entreprises, la veille macro-économique générale continuant pour sa part à s'exercer dans le cadre régalien des ambassades ;
- en termes de culture d'organisation, un des défis de la réforme d'UBIFRANCE est, tout en poursuivant une mission de service public, de développer aussi une culture d'entreprise permettant de mieux comprendre les besoins des entreprises clientes et de les satisfaire de manière plus efficace.