Rappelant que le coût de mise en place des lignes enfouies était deux fois supérieur à celui des lignes aériennes, M. Pascal Sokoloff, directeur de la FNCCR, a observé que le coût pour EDF des coupures d'électricité n'avait pas fait l'objet de calculs précis, et qu'il conviendrait du reste d'y ajouter les coûts économiques et sociaux pour l'ensemble des autres acteurs. Il a toutefois tenu à rappeler que les problèmes sur les lignes souterraines étaient deux fois moins nombreux que sur les lignes aériennes et que la durée de coupures cumulées en 2002-2003 était d'une heure par ménage en France, contre 15 minutes seulement en Allemagne. Il a ensuite indiqué qu'à la suite de la tempête de 1999, il avait été remarqué que les normes de construction des pylônes du réseau de transport d'électricité avaient été revues à la baisse les années précédentes, et qu'elles avaient retrouvé depuis un niveau plus satisfaisant, les enseignements de la tempête ayant été pris en compte.