s'est demandé ce qu'il fallait entendre par « rapport de forces ». Les laboratoires, eux aussi, ont eu le sentiment de travailler sous la pression des Etats. Il est exact que, pour être assurée d'obtenir la quantité de vaccins qu'elle souhaitait, la France devait prendre un engagement ferme dans un délai relativement court. Ce n'était pas une question de rapport de forces, mais résultait de la réalité de la situation. La France n'avait pas de pré-réservation. Il était encore possible de satisfaire sa demande mais, si cette demande n'était pas ferme, d'autres auraient été servis en priorité. Le groupe GSK a agi de façon responsable en présentant cette réalité de façon claire, car il aurait été effectivement impossible de livrer des commandes non prioritaires avant les premiers mois de 2010.