a souhaité interroger l'orateur au sujet du retrait par M. Jean-François Lamour de sa candidature à la présidence de l'AMA. Il a indiqué qu'elle témoignait peut-être de l'existence d'un clivage au sein de l'agence entre les représentants des pays anglo-saxons et ceux des pays latins, dont les pratiques en matière de lutte contre le dopage divergent parfois.
Il a observé que la présence d'un grand nombre de joueurs de l'hémisphère sud dans le Top 14, avec des habitudes peut-être différentes de celles de nos joueurs, risquait de contribuer au développement du dopage dans le rugby français.
Il a également insisté sur la « dynamique » du dopage, qui progresse d'autant plus dans une discipline que la médiatisation s'accroît et que la concurrence entre athlètes, et notamment entre les plus jeunes, se fait plus vive. Il a observé que les agences de lutte contre le dopage n'étaient pas les seules à miser sur les progrès de la recherche, mais que les équipes de soigneurs accompagnant les sportifs dopés faisaient de même. Il s'est inquiété, à cet égard, des pratiques se développant dans le rugby.