a indiqué partager pleinement les positions de M. Jean Bizet. La réunion de 130 chefs d'État et de gouvernement, une couverture médiatique exceptionnelle, la quasi unanimité des scientifiques, démontrent qu'il s'agit d'un événement historique. Compte tenu des enjeux pour la survie de l'espèce humaine, il a estimé nécessaire de continuer à travailler pour forger un consensus en la matière. A cet égard, il a souligné que la délégation sénatoriale avait eu l'occasion de constater, lors de sa visite à l'Institut de recherche et de conservation des carottes glaciaires, qu'un changement climatique avait bien eu lieu. Concédant que l'humanité a déjà connu de tels changements, il a néanmoins expliqué qu'aujourd'hui c'est la biodiversité qui est menacée puisque 20 000 espèces disparaissent chaque année. Si de tels enjeux dépassent les simples appartenances politiques, il existe encore toutefois un décalage entre la prise de conscience de nos concitoyens, ainsi que le remarquable travail des ONG, et la réponse politique qui tarde à engager la nécessaire mutation environnementale de nos économies vers la croissance verte. En conclusion, il a rappelé une citation d'Albert Einstein selon laquelle : « le monde ne sera pas détruit par ceux qui lui font du mal mais par ceux qui les regardent sans rien faire ».