Intervention de Daniel Dubois

Commission de l'économie, du développement durable et de l'aménagement du territoire — Réunion du 20 janvier 2010 : 1ère réunion
Conférence de copenhague — Communication

Photo de Daniel DuboisDaniel Dubois :

a regretté que le terme d'échec ne soit pas davantage utilisé pour qualifier le sommet de Copenhague. En effet, cet échec est réel et prévisible puisque les Etats-Unis et la Chine ne voulaient pas s'engager dans des voies pénalisantes pour leurs propres économies. Et on ne peut pas imposer à la Chine l'arrêt de son développement au motif que celui-ci n'est pas écologiquement vertueux. Il a toutefois reconnu que l'Union européenne et la France n'avaient pas ménagé leurs efforts et que cette dernière avait effectué un travail diplomatique considérable auprès de ses partenaires. Puis il a fait part de deux inquiétudes particulières :

- d'une part, en matière de crédibilité, puisque les travaux et les méthodes des scientifiques du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) sont aujourd'hui très contestés, ce dernier reconnaissant d'ailleurs que le réchauffement climatique serait finalement plus limité que prévu dans la prochaine décennie ;

- d'autre part, en matière de priorité, puisque, après le Grenelle de l'environnement, il convient désormais de s'interroger sur un Grenelle de l'économie en bâtissant une nouvelle approche intégrée de l'économie, fondée sur la croissance verte.

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