a relativisé l'optimisme prévalant sur le sommet de Copenhague en estimant que celui-ci avait suscité une déception profonde de l'opinion publique en raison du décalage entre ce qui était annoncé tant par les médias que par les gouvernements et la réalité. Malgré l'action diplomatique de la France dont il convient de se féliciter, le résultat n'est pas à la hauteur des ambitions puisque les grands pollueurs de la planète ont refusé de fixer des contraintes écologiques au développement économique de leur pays. En la matière, en dépit des efforts diplomatiques du Président Barack Obama, les États-Unis n'ont pas été à la hauteur des espérances puisqu'aucun engagement ferme n'a été pris. Mais le plus inquiétant, a-t-il souligné, c'est que nos plus grands concurrents sont aujourd'hui les pays qui n'acceptent pas les contraintes écologiques. En matière ferroviaire, par exemple, les opérateurs asiatiques arrivent en Europe et le TGV le plus rapide du monde est aujourd'hui en Chine. Il est indispensable de répondre à ces nouveaux défis à travers la recherche et l'innovation, seuls les sauts technologiques permettant à l'Europe de conserver son avance économique.