a souligné que le déficit commercial de la France était très important et que l'euro fort ainsi que des normes environnementales exigeantes étaient des facteurs qui pesaient de plus en plus sur les entreprises, notamment lorsque, dans le secteur de l'automobile, ces dernières travaillent en faisant appel au global sourcing et donc à des acteurs qui n'ont pas de repères sur les normes environnementales et sociales. Il s'est ainsi demandé si ce phénomène n'aboutissait pas à fausser les échanges et si ces difficultés étaient discutées à l'OMC. Evoquant la question du déficit dans le secteur automobile, il s'est inquiété du paradoxe selon lequel les ventes de véhicules atteignent un niveau record tout en créant dans le même temps, structurellement, un important déficit du commerce extérieur. Citant le cas du constructeur Renault et d'une éventuelle délocalisation en Turquie de la production d'un modèle de véhicule, il s'est demandé par ailleurs s'il ne serait pas souhaitable de soumettre les aides attribuées aux entreprises à une contrepartie les empêchant de délocaliser leur activité.