Se déclarant défavorable au dispositif proposé, Mme Michelle Demessine a estimé qu'il était indispensable, les chambres d'hôtes constituant un apport important pour la diversité de l'hébergement sur le territoire et améliorant l'offre touristique en zone rurale, de préserver leur dynamisme actuel. Rappelant qu'elle avait elle-même été confrontée à cette problématique dans le cadre de ses fonctions ministérielles, elle a considéré que le paracommercialisme ne représentait pas un réel problème pour la petite hôtellerie indépendante, dont les difficultés, réelles et qu'il convenait de prendre en compte et de résoudre, relevaient d'autres causes bien plus profondes d'adaptation aux évolutions de la demande et de mise aux normes. Enfin, après avoir relevé que l'adhésion à un réseau structuré représentait un gage de qualité des prestations offertes, elle a exprimé sa méfiance quant au contenu du décret d'application, soulignant qu'il ne devrait pas fixer un nombre de chambres autorisées différent de cinq, ce seuil permettant la viabilité économique du dispositif sans pour autant créer des contraintes de sécurité difficiles à respecter. Plusieurs de ses collègues ont manifesté leur approbation quant à ce nombre de cinq chambres au maximum.