Tout en soulignant que, dans son département de la Seine-Maritime, la moitié des exploitations agricoles étaient condamnées par les obligations de mise aux normes, M. Charles Revet a souligné la responsabilité du personnel politique, en particulier des élus nationaux et, plus précisément, de la commission des affaires économiques du Sénat, pour mener une réflexion, tracer des perspectives et préparer au plan opérationnel l'après-2013, par exemple dans le domaine des bio-carburants et des énergies renouvelables, ou dans celui de la réglementation européenne, qui doit être adaptée pour permettre de réagir mieux qu'aujourd'hui aux évolutions du marché, la situation actuelle dans le secteur du sucre démontrant les incohérences du système. Après que M. François Gerbaud eut estimé que le monde agricole ferait en effet mieux d'exploiter ses richesses potentielles dans le domaine de la bio-énergie que de favoriser le développement des éoliennes, M. Charles Revet a poursuivi en s'interrogeant sur l'opportunité qu'il y aurait à nouer des contacts réguliers et étroits avec les rapporteurs du Parlement européen sur les textes communautaires relevant du champ de compétences de la commission des affaires économiques, au moment de l'instruction de leurs dossiers, afin de leur faire part de la position du Sénat et de peser ainsi, de manière efficace, sur leurs orientations.