A cet égard, M. Jean-Paul Emorine a estimé que la commission des affaires économiques devait être effectivement une force de proposition et une enceinte pratiquant un langage de vérité à l'égard des agriculteurs, notamment en ce qui concerne la taille des exploitations, qu'elle l'était au demeurant comme l'avait par exemple démontré sa suggestion d'un découplage total des aides communautaires dans son rapport d'information sur l'élevage, et qu'il était personnellement favorable à l'entretien de contacts réguliers avec les députés français au Parlement européen (PE) pour préparer en amont l'examen des textes communautaires. M. Charles Revet a alors exprimé le souhait que la commission entende Mme Evelyne Gebhardt, députée allemande au PE et rapporteur sur la directive Bolkestein, avant qu'elle rédige son rapport.