Intervention de Philippe Marini

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 8 février 2006 : 1ère réunion
Entreprises — Compte rendu de l'entretien de m. jean arthuis président avec m. guy dollé président d'arcelor

Photo de Philippe MariniPhilippe Marini, rapporteur général :

s'est félicité de l'information ainsi apportée à la commission des finances. Il a plus particulièrement insisté sur trois points :

- revenant sur le tour de table d'Arcelor, il a relevé que ce groupe n'avait pas réussi à stabiliser son capital autour d'actionnaires de référence, soulignant la responsabilité de ses dirigeants à cet égard. Il a cependant estimé que ce problème traduisait également les handicaps structurels de la place financière de Paris, qui manquait d'épargne investie à long terme dans l'économie productive ;

- sur le plan technique il a noté que cette opération était extrêmement complexe. En effet, il a relevé que le droit applicable dans cette opération était le droit luxembourgeois, remarquant que ce pays ne disposait pas pour l'instant, et dans l'attente de la transposition de la directive « OPA », de législation spécifique, ce qui était susceptible d'entraîner des procédures relativement longues et contentieuses. De plus, il a noté qu'une grande partie du capital était située en France, et qu'en conséquence, les autorités nationales disposaient d'un certain pouvoir de contrôle ;

- enfin, sur le plan politique, il a insisté sur le fait que le gouvernement n'était pas totalement démuni, de par sa maîtrise des règles et sa possibilité de faire valoir une vision industrielle de long terme.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion