s'est félicité de l'information ainsi apportée à la commission des finances. Il a plus particulièrement insisté sur trois points :
- revenant sur le tour de table d'Arcelor, il a relevé que ce groupe n'avait pas réussi à stabiliser son capital autour d'actionnaires de référence, soulignant la responsabilité de ses dirigeants à cet égard. Il a cependant estimé que ce problème traduisait également les handicaps structurels de la place financière de Paris, qui manquait d'épargne investie à long terme dans l'économie productive ;
- sur le plan technique il a noté que cette opération était extrêmement complexe. En effet, il a relevé que le droit applicable dans cette opération était le droit luxembourgeois, remarquant que ce pays ne disposait pas pour l'instant, et dans l'attente de la transposition de la directive « OPA », de législation spécifique, ce qui était susceptible d'entraîner des procédures relativement longues et contentieuses. De plus, il a noté qu'une grande partie du capital était située en France, et qu'en conséquence, les autorités nationales disposaient d'un certain pouvoir de contrôle ;
- enfin, sur le plan politique, il a insisté sur le fait que le gouvernement n'était pas totalement démuni, de par sa maîtrise des règles et sa possibilité de faire valoir une vision industrielle de long terme.