a rappelé que l'Institut national de veille sanitaire (InVS) avait été mis en place pour tenir ce rôle, même si l'incapacité à prévenir la crise de la canicule avait montré les limites d'un tel organisme.
Évoquant sa propre expérience au sein de cet institut, il a regretté que le manque de moyens l'ait conduit à réduire ses ambitions, alors même que cet organisme avait vocation à élaborer une véritable politique de prévention à moindre coût, en s'appuyant sur l'expertise des chercheurs dont les travaux existants relevaient déjà l'essentiel des menaces qui pèsent sur la santé et la sécurité des populations.
Il a regretté par ailleurs la suppression du Conseil supérieur de l'évaluation, qui reflète, selon lui, l'absence d'une culture de l'évaluation des politiques publiques en France et, d'une façon plus générale, la surestimation de l'importance accordée dans notre pays aux organismes de gestion.