s'est demandé dans quelle mesure il ne conviendrait pas que la loi ou le décret aille plus loin dans la séparation entre le gestionnaire de l'infrastructure et l'opérateur ferroviaire.
Evoquant l'accident de passage à niveau survenu en Haute-Savoie, il a fait part de la forte probabilité que les autorités, respectivement propriétaires de la route départementale et de l'infrastructure ferroviaire, fassent l'objet d'une recherche en responsabilité par les juges. Abordant le projet de tunnel Lyon-Turin, il s'est interrogé sur les probabilités de réalisation de cette infrastructure, faisant observer d'une part, que les demandes, du côté italien, aboutissaient aujourd'hui à un projet de tunnel d'une longueur de 70 kilomètres et d'autre part, que l'avancement du chantier mettait en évidence une forte présence d'amiante. Il s'est demandé s'il ne serait pas plus utile de consacrer des moyens supplémentaires pour assurer une liaison Paris-Chambéry en deux heures ou d'augmenter le nombre de lignes à double voie, alors que ces dernières sont aujourd'hui très peu nombreuses en Haute-Savoie.