Exprimant son plein accord avec les propos tenus par M. Daniel Dubois, M. Gérard Bailly s'est inquiété des moyens supplémentaires qui seraient nécessaires pour le financement des infrastructures de transport et il a émis l'idée que l'on pourrait lancer à cette fin un grand emprunt national.
Rappelant qu'une partie du Haut Jura était déjà considérée, lors de l'adoption de la « loi Pasqua », comme une des régions les plus enclavées de la Franche-Comté, il a estimé qu'il faudrait trouver des critères permettant de définir les régions justifiant un effort prioritaire de désenclavement.
A propos de la création éventuelle d'une taxe sur les poids lourds, il a souligné que, l'Etat ayant transféré aux collectivités territoriales tout le réseau routier pouvant doubler celui des autoroutes, on assisterait, si la taxation ne s'appliquait pas sur ce réseau, à un développement rapide du phénomène, déjà perceptible, des itinéraires de substitution. Il faut donc que la réflexion sur la taxe sur les transports porte aussi sur l'aménagement du territoire et prenne en compte le problème du désenclavement.