s'est néanmoins réjoui de la qualité de la formation dispensée en France en matière de jeu vidéo et de multimédia interactif, incarnée notamment par l'école des Gobelins. Le parcours de formation est suffisamment généraliste et transversal pour englober des cours dans les domaines du son, de l'image et de la créativité culturelle, ce qui permet au secteur français de disposer d'une main d'oeuvre très polyvalente.
Il a insisté, en outre, sur le fait que la filière du jeu vidéo se caractérisait par un véritable changement de modèle économique. En effet, l'essor de l'Internet à haut débit a significativement changé la donne avec le développement du paiement à la demande dans le cadre de la dématérialisation des contenus audiovisuels. Or, le secteur du jeu vidéo se caractérise déjà par un modèle économique, appelé « Frimium », particulièrement adapté à la dématérialisation de contenus multimédias interactifs. Le Web ne constitue donc pas une rupture pour la filière du jeu vidéo, à la différence d'autres supports audiovisuels de narration pure, mais bien une véritable opportunité de développement. L'enjeu réside désormais dans l'émergence de géants mondiaux français dans le domaine du jeu vidéo en ligne.