Très sensibilisé à la présence des activités artisanales en zone rurale, M. Paul Raoult s'est inquiété des difficultés récurrentes du secteur malgré les législations successives. Il a ainsi évoqué la question de la succession des chefs d'entreprises partant à la retraite dans les prochaines années, relevant en particulier que, dans le domaine des travaux publics, cette situation conduisait les collectivités locales à être contraintes de ne retenir que des grandes entreprises dans le cadre des marchés publics. Il s'est interrogé sur les moyens éducatifs, administratifs et financiers à mettre en oeuvre pour donner « l'envie » aux jeunes en formation de s'engager dans l'entreprenariat. S'agissant de l'apprentissage, il a suggéré de retenir la formule de « formation en alternance », davantage susceptible, selon lui, de rendre attractif ce cursus auprès des jeunes et de leurs parents. Enfin, soulignant la nécessité d'alléger les contraintes administratives pesant sur les chefs d'entreprise, il a préconisé l'instauration d'un guichet unique et la suppression des multiples régimes d'exonération au bénéfice d'un allègement général des charges.