a souligné que les possibilités d'hébergement, malgré d'importants efforts financiers, restaient négligeables face à l'ampleur du problème, 8 à 10 % des logements sociaux construits seulement, étant sans doute vraiment accessibles aux personnes en difficulté. Il a également regretté l'absence de données récentes sur la grande pauvreté dans un contexte d'aggravation évidente de ce phénomène, auquel les collectivités, faute de moyens suffisants, ne peuvent remédier.
Concernant le manque de données, M. Laurent Chambaud a insisté sur la nécessité de regrouper, de préférence au niveau départemental, des informations collectées par l'État, les collectivités territoriales et les associations, afin d'établir un diagnostic partagé et d'améliorer ainsi les plans départementaux d'accès au logement des personnes défavorisées et les schémas d'accueil, d'hébergement et d'insertion. Une telle amélioration permettrait notamment de construire des maisons-relais en fonction des besoins. La problématique est quelque peu différente en Ile-de-France, où il s'agit de coordonner au niveau régional les moyens mis en oeuvre à Paris et dans les petite et grande couronnes.