a confirmé que La Poste, deuxième employeur après l'Etat, n'était pas une entité comme les autres, dans la mesure où elle avait une histoire longue de plusieurs siècles. Il s'est interrogé sur l'obstination, notamment manifestée par la commission sur le développement de La Poste, à vouloir nier la pertinence du statut d'établissement public industriel et commercial (EPIC) qui permet à l'Etat d'assumer son rôle. Il s'est montré également réservé à l'égard des appels à la flexibilité, aux gains de productivité et à la souplesse contenus dans le rapport présenté par M. Ailleret. Il a jugé également que l'idée d'une recapitalisation, même passant par des fonds publics dans un premier temps, trahissait la tentation d'ouvrir le capital de La Poste aux capitaux privés. Il a enfin confirmé la singularité de la relation entre le facteur et l'usager du service postal, notamment en zone rurale où le facteur pouvait distribuer médicaments et plateaux repas.