a regretté la disparition progressive des gendarmes de la région parisienne au regard de leur proximité et de leur connaissance de la population alors que la délinquance progresse. Il a estimé que les patrouilles en véhicule de policiers ne pouvaient pas remplacer la proximité et la connaissance de terrain des gendarmes. Il s'est interrogé au sujet du groupement de gendarmerie de Maisons-Alfort.
Le général Roland Gilles a rappelé que la répartition des zones de compétence entre la police et la gendarmerie sur le territoire était fondée sur des critères démographiques, la police étant généralement présente dans les agglomérations de plus de 20 000 habitants, tandis que la gendarmerie était chargée d'assurer la sécurité et l'ordre public dans les zones rurales et périurbaines, même s'il existait des exceptions.
Il a fait valoir que la proximité des gendarmes avec la population tenait au statut militaire de la gendarmerie, grâce à la disponibilité et au logement en caserne, et qu'il était dès lors indispensable de le préserver.
Il a indiqué que le groupement de Maisons-Alfort était un groupement d'escadrons de la gendarmerie mobile.