a également fait part de son attachement à la présence de la gendarmerie dans les zones rurales en mettant en avant sa proximité et sa connaissance de la population.
Il a fait part de ses interrogations au sujet du rattachement de la gendarmerie au ministère de l'intérieur au regard du principe de dualité entre les deux forces, notamment en situation de crise, et il a déclaré craindre le poids des syndicats de policiers au sein du ministère de l'intérieur.
Le général Roland Gilles a indiqué que la proximité avec la population restait une valeur essentielle de la gendarmerie, même si celle-ci a dû évoluer et s'adapter dans son organisation et ses modes de fonctionnement, mais aussi à la montée de l'individualisme. Il a mentionné, à cet égard, la mise en place des communautés de brigades, qui ont permis d'améliorer l'efficacité opérationnelle de la gendarmerie, tout en préservant le maillage territorial.