s'est interrogé sur le renouvellement de la flotte d'hélicoptères dont dispose la gendarmerie.
Le général Roland Gilles a indiqué que, sur les 132 engins blindés que comptait la gendarmerie dans les années 1970, environ 80 étaient aujourd'hui en état de marche, en métropole, outre-mer ou en opérations extérieures, et que, grâce aux travaux de maintenance et de réparation, la gendarmerie pourra maintenir ce nombre jusqu'en 2014, mais que la question se posait néanmoins pour l'avenir du maintien ou non de la capacité blindée de la gendarmerie.
En ce qui concerne la flotte d'hélicoptères, le remplacement des appareils de type Écureuil par de nouveaux modèles biturbines EC135 a du être différé, faute de financements suffisants, mais la gendarmerie pourra, en toute hypothèse, maintenir sa capacité d'intervention en prolongeant la durée des appareils actuels par des travaux de maintenance et de réparation.
En revanche, dans le cadre de la reprise de la mission de souveraineté outre-mer, la gendarmerie devrait bénéficier d'une enveloppe de 137 millions d'euros au titre de la LOPPSI 2, ce qui permettra de constituer une flotte spécifique à l'outre-mer composée de neuf hélicoptères légers de type EC145.
A l'exception de personnels de soutien supplémentaires, de l'ordre d'une centaine, les effectifs de la gendarmerie outre-mer devraient rester les mêmes qu'actuellement, soit environ 4 000 militaires, même si ces effectifs peuvent être renforcés ponctuellement par des escadrons de gendarmes mobiles, comme cela a été le cas lors du récent conflit social aux Antilles à l'été 2009, durant lequel trente-trois escadrons de métropole ont été déployés sur le terrain.