A la suite de cette intervention, M. Gérard Cornu, après avoir déclaré partager le diagnostic sans concession de Mme Laurence Parisot et l'avoir félicitée pour son langage de vérité, a plus particulièrement examiné la réforme du marché du travail, qu'il a qualifiée de nécessaire. A cet égard, observant que le contrat de première embauche (CPE), qui constitue, selon lui, une tentative de réforme somme toute relativement modeste pour favoriser le recrutement des jeunes, rencontrait une très forte opposition, il s'est inquiété des perspectives de succès de réformes de plus grande ampleur et, indiquant qu'il lui semblait que le MEDEF ne s'était guère exprimé sur ce projet, a demandé quelle était la position du mouvement sur celui-ci.