Observant que si la question du positionnement de la France dans la division internationale du travail devait effectivement être posée aujourd'hui, Mme Laurence Parisot, présidente du MEDEF, a estimé que le débat devait sans doute moins être abordé en termes de secteur qu'en termes de qualité, soutenant que la France devait « monter en gamme », offrir des produits et services à forte valeur ajoutée et, surtout, se montrer beaucoup plus sensible à la nature et à l'évolution de la demande afin d'être en mesure de s'y adapter immédiatement.
Quant aux rôles respectifs des différents acteurs du dialogue économique et social et à leur articulation, elle a considéré que l'Etat devait mieux exercer les responsabilités lui revenant naturellement, citant l'éducation nationale à titre d'exemple, mais s'abstenir de chercher à intervenir dans tous les domaines car, a-t-elle ajouté en paraphrasant Jean de La Fontaine : « il y a souvent tout à perdre à vouloir tout gagner ».