Relevant que le taux de chômage en Espagne était significativement moins élevé qu'en France, alors même que ce pays voisin était lui aussi confronté aux défis de la mondialisation, de la crise urbaine et des difficultés sociales, M. Jean-Paul Alduy a jugé que cette situation résultait de la différence de culture des deux côtés des Pyrénées. Puis estimant que les inquiétudes manifestées des derniers jours par la jeunesse venaient sans doute d'un discours économique et politique abordant exclusivement la nécessité de rendre plus souple et flexible le fonctionnement du marché du travail sans associer, en contrepartie, des propositions sur la sécurisation et l'accompagnement des parcours professionnels, il a interrogé Mme Parisot sur l'état des réflexions du MEDEF quant à ce lien, qu'il a jugé nécessaire, entre les deux thématiques.