Faisant état de son désaccord avec le diagnostic porté par Mme Parisot sur le fonctionnement du marché du travail et sur la nécessité de faire porter l'effort sur la seule mobilité des salariés, M. Paul Raoult a estimé qu'il convenait de créer un environnement favorable à l'investissement des entreprises et susceptible d'inciter les chefs d'entreprise à la « mobilité », c'est-à-dire, a-t-il précisé en prenant l'exemple des entrepreneurs belges, à être plus présents sur les marchés étrangers. De même, observant qu'il existait une forte demande des jeunes en matière de formation en alternance qui n'était pas satisfaite par les chefs d'entreprise, il a invité le MEDEF à inciter ces derniers à accroître substantiellement leurs offres de formation. De plus, il a considéré indispensable que les entreprises réinvestissent leurs profits, que les procédures administratives soient simplifiées pour faciliter la création d'entreprise, que les liens entre le monde économique et l'Education nationale soient renforcés et que les grandes entreprises respectent leurs sous-traitants afin, notamment, de redonner une dynamique de développement aux PME-PMI.