En réponse aux deux intervenants, M. Guillaume Pepy s'est dit favorable à la soumission à un avis de l'autorité de régulation des questions d'ordre économique. En revanche, il a estimé que le transfert à RFF des équipes d'exploitation des lignes risquerait de fragiliser le système actuel, dont la performance et l'efficacité en terme de sécurité sont fondées sur la proximité entre les aiguilleurs et les personnels de la gare. Quant à un transfert des gares à RFF, il a mis en avant les capacités financières supérieures de la SNCF ainsi que son expérience dans le contact avec les clients. Concernant le fret, il a souligné l'engagement de l'entreprise publique en faveur de son développement, mais a regretté que les conditions d'un véritable transfert du trafic de la route vers le rail ne soient pas aujourd'hui réunies. Il a notamment souligné que les transporteurs routiers répercutent les hausses de prix de l'énergie, ce que ne peut pas faire la SNCF. Il a également fait observer que les concurrents font circuler des trains de fret complets alors que la SNCF, dans un but d'intérêt général, exploite aussi des wagons isolés. Il a enfin suggéré que le projet de loi offre la possibilité de confier à un élu la présidence de la future autorité de régulation.