Après avoir souligné que les directives européennes s'imposaient à la France et que chacun s'accordait sur la nécessité de développer le transport ferroviaire, M. Charles Revet s'est inquiété de la mise en oeuvre pratique de cette ambition si, malgré les difficultés, la loi n'allait pas jusqu'au bout de la logique de transparence et d'indépendance. Félicitant le ministre pour la rapidité avec laquelle sont parus les textes d'application de la loi du 4 juillet 2008 portant réforme portuaire, il a estimé que celle-ci ne serait pleinement efficace qu'à la condition que le réseau ferroviaire puisse absorber le supplément de trafic entrant et sortant de fret, notamment des containers, qu'elle générera dans les ports, ce qui n'est pas le cas actuellement, même si l'augmentation du trafic de fret a été importante cette année, supérieure même à celle constatée en Allemagne. Il a par ailleurs demandé quel était le support sur lequel serait bâtie l'Autorité de régulation ferroviaire et comment elle serait financée.