s'est félicité de la volonté de rééquilibrage exprimée par le ministre, notamment vers les filières ovine et arboricole. Il a toutefois exprimé son inquiétude au sujet de la fragilité des zones intermédiaires et des zones en céréales et oléoprotéagineux (Cop), ainsi que de la volatilité des cours, qui ont baissé de 50 à 80 % pour 2009, alors que le prix des intrants va augmenter de 200 à 300 %. Il a estimé indispensable une plus grande flexibilité des aides en fonction de la conjoncture. Il s'est par ailleurs inquiété de la situation des éleveurs en polyculture-élevage, qui ne bénéficient pas suffisamment de la hausse des aides à l'herbe, en raison des effets de seuil.
Il a souhaité savoir pourquoi la motion réunissant 26 départements, représentant 80 % des surfaces Cop, en faveur de rapprochements interdépartementaux n'avait pas été prise en considération, et connaître la manière dont serait réparti le solde de 12 % des prélèvements. Regrettant la situation de monopole mondial d'une seule firme pour la vente d'engrais, il a appelé de ses voeux le développement d'une filière française ou européenne dans ce secteur, grâce à un système d'aide qui permettrait aux agriculteurs de s'approvisionner à des prix plus compétitifs. Evoquant les dispositifs d'incitations fiscales, il a estimé indispensable de réduire les charges des exploitants afin de compenser les fluctuations aléatoires des cours.