Se disant très favorable à la politique menée par le ministre, M. Marcel Deneux a fait remarquer qu'elle avait été engagée il y a une cinquantaine d'années. Jugeant que les méthodes d'appréciation des revenus étaient défavorables aux éleveurs, il a souligné qu'il serait incohérent de promouvoir un plan protéagineux et de ne pas soutenir les agro-carburants. Estimant que le pari d'une hausse du cours des céréales en vue de compenser la baisse des aides octroyées aux grandes cultures rendait l'hypothèse d'une compensation au profit des éleveurs difficilement tenable, il a demandé au ministre s'il avait été associé à la décision de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) de démanteler l'établissement de valorisation des productions de l'élevage mis au point en 2008 après un long travail de concertation.