s'étant ensuite interrogé sur le nombre d'entreprises ayant en Europe cette activité de détaillant, M. Fabien Choné, président de l'ANODE, a reconnu qu'elles étaient très nombreuses et que les plus petites d'entre elles, dès lors qu'elles n'exerçaient pas d'activité de production en amont, étaient très sensibles aux fortes variations de prix. Il a ajouté que le nucléaire assurant 80 % de la consommation française, ce secteur devait constituer un domaine d'investissement pour les fournisseurs souhaitant devenir producteurs, comme avait du reste récemment cherché à le faire Direct Energie. S'agissant du tarif réglementé, il a considéré qu'il reflétait légitimement l'avantage comparatif du nucléaire français, tout en soulignant qu'il ne saurait être maintenu qu'à condition de constituer un tarif de référence et d'être soumis à la concurrence. Dans ce contexte, il a insisté sur le fait que les enchères de capacité nucléaire ne devaient s'appuyer ni sur les prix de production des autres Etats européens, ni sur le prix du nucléaire d'ores et déjà amorti, mais sur celui du renouvellement et de l'extension du parc nucléaire.