ayant demandé quel était le périmètre pertinent pour l'action de la France, M. Henri Prévot, considérant que l'essentiel des mesures pouvait être pris au niveau national, notamment concernant le bouquet de production de l'électricité ou en matière d'urbanisme, a jugé qu'il était très important pour la France d'anticiper sur le moment où l'ensemble des pays prendrait des dispositions. Il a néanmoins souligné que, s'agissant des véhicules hybrides, dont la production est conditionnée par l'existence d'un marché international, ou de la taxation du gazole consommé par les transports routiers, seule, une action coordonnée au niveau européen pouvait être envisagée. Il a en revanche vivement critiqué l'organisation actuelle du marché des quotas de gaz carbonique qui, selon lui, encourage les industries émettrices à s'implanter dans d'autres pays, ce qui pénalise ainsi les pays européens sans réduire pour autant les émissions de GES dans le monde.