a regretté le manque d'ambition du projet de loi, qui ne propose pas une réforme globale de la réglementation sur les espaces protégés. Relevant la multiplication au fil des années des outils réglementaires et contractuels, il a considéré indispensable la recherche d'une meilleure cohérence entre eux afin de procéder éventuellement à des reclassements.
Il a souligné la prise de conscience de l'ensemble des élus sur la nécessaire protection des espaces naturels et la prise en compte de la biodiversité, mais relevé leur manque de connaissances techniques et scientifiques sur le fonctionnement des écosystèmes, qui entraîne parfois des erreurs dans les politiques conduites. Il a fait remarquer, pour le déplorer, la grande faiblesse du réseau des scientifiques naturalistes.
Sur l'ensemble du projet de loi, il s'est enfin inquiété de possibles incohérences, voire de contradictions, entre plusieurs articles du code de l'environnement modifiés par le texte.