S'agissant du gel des investissements, M. Jean-François Copé a déclaré qu'il n'avait jamais été question de geler les dépenses d'investissement plutôt que les dépenses de fonctionnement, la LOLF tendant à la logique inverse. Il a précisé que la décision de geler telle ou telle catégorie de dépenses revenait aux ministres gestionnaires, qui grâce à la LOLF étaient désormais devenus leur « propre ministre des finances ».
Quant à l'accroissement en 2006 du prélèvement sur recettes au profit des collectivités territoriales, il a indiqué qu'il résultait du dynamisme du fonds de compensation pour la TVA et du fonds départemental d'insertion. Il a tenu à préciser que le bilan des relations financières entre l'Etat et les collectivités territoriales avait été largement à l'avantage de ces dernières.