Je ne peux qu'être d'accord avec vous sur la francophonie et je demande à tous les parlementaires de m'aider. Une langue doit évoluer en respectant son génie. Un jour, le président Senghor m'a dit qu'un mot dont je m'étonnais était conforme au génie de la langue française, que ce n'était pas un barbarisme. Il a d'ailleurs fait accepter « essencerie » par l'Académie française : le Sénégalais moyen ne va pas à la station-service et le président Senghor a recueilli ce que son peuple avait créé. Quand il m'a nommé Premier ministre, il a créé la primature alors que M. Raffarin allait à Matignon.