a également interrogé le DGA sur l'impact de la crise actuelle pour l'industrie de défense, dont l'activité est très dépendante des évolutions du marché mondial de l'armement, mais aussi du marché civil aéronautique et spatial. Il a estimé que certains pays allaient réduire leur budget militaire alors que d'autres, comme la Russie par exemple, vont favoriser leurs industries nationales dont la production, stimulée par la commande publique, devrait avoir un effet contracyclique national. Il a craint que la dégradation des perspectives dans l'aéronautique civil puisse aussi fragiliser les entreprises dont l'activité est duale.
Il s'est enquis de la manière dont les industries de défense françaises, dont l'ensemble des PME-PMI sous-traitantes, font elles-mêmes face à ce nouveau contexte, et sur les risques éventuels pesant sur la pérennité de la base industrielle et technologique de défense, nationale mais aussi européenne.