Après avoir félicité l'intervenant, M. Bernard Murat s'est étonné de la méconnaissance absolue du monde de l'entreprise par les jeunes et de leur vision caricaturale, voire leur peur, de cette dernière. Dans ces conditions, il a jugé bienvenue l'initiative du Premier ministre de lancer une telle réflexion.
Il a relevé qu'au moment de leur orientation, 50 % des jeunes exprimaient le souhait d'intégrer le service public. Il s'est interrogé, ensuite, sur la concrétisation des passerelles entre universités et entreprises, sachant que pour de nombreux étudiants, l'apprentissage symbolise la « marque au fer rouge de l'échec », alors qu'il constitue en réalité la « voie royale » vers l'insertion professionnelle, sous réserve de la qualité de l'enseignement.