a partagé l'idée selon laquelle les classes préparatoires et les grandes écoles ne constituent pas la seule « voie royale ». Il a souligné le mépris réciproque, pendant des siècles, entre l'université et le monde de l'entreprise, qui explique la méconnaissance de ce dernier et la nécessité de « faire sauter les tabous » dans ce domaine. Relevant l'importance des termes choisis, il a proposé que soit développée « la connaissance de la vie active ». Il a estimé que l'importance du nombre de jeunes voulant entrer dans la fonction publique ne révélait pas un mépris de l'entreprise, mais traduisait leur souhait légitime d'un emploi et d'un statut stables.
Revenant sur les « accusations » qui accablent les services d'orientation lorsque l'on évoque le taux d'échec des étudiants, il a estimé nécessaire de redéfinir les métiers et la formation des professionnels de l'orientation, mais il s'est également interrogé sur l'impact du travail salarié effectué par de nombreux étudiants. Il a demandé si l'on disposait de statistiques permettant de comparer les taux d'échec des étudiants salariés par rapport aux non salariés.