a apporté les éléments de réponse suivants :
- il ne s'agit pas de limiter l'accès des bacheliers technologiques ou professionnels à l'université, mais d'améliorer leur accès aux classes de BTS et d'IUT, leur taux d'échec dans l'enseignement supérieur général étant très important (sur 80.000 étudiants sans diplôme, environ 10 % sont titulaires d'un baccalauréat général, 30 % d'un baccalauréat technologique et 60 % d'un baccalauréat professionnel) ;
- il conviendrait de développer et combiner la validation des acquis de l'expérience et la formation tout au long de la vie ;
- il est indispensable de réfléchir à un vrai service public de l'orientation et de l'information incluant tous les acteurs ;
- les étudiants doivent bénéficier d'une meilleure connaissance du monde du travail en général, et de l'entreprise en particulier. C'est ainsi que toutes les licences devraient comporter un module « projet professionnel personnalisé » ;
- l'étude des bonnes pratiques, en vue de leur généralisation, doit s'effectuer au sein du système universitaire français, mais également s'appuyer sur des comparaisons étrangères : à cet égard, l'un des membres de la commission « université-emploi », de nationalité étrangère, apporte un éclairage utile sur les universités britanniques, au sein desquelles existe, par exemple, un service des carrières ;
- compte tenu du manque de statistiques sérieuses, on pourrait créer au sein des universités (comme à Marne-la-Vallée) un observatoire du parcours de l'étudiant et de l'insertion professionnelle, avec l'appui du Centre d'études et de recherches sur les qualifications (CEREQ) ;
- on ne dispose pas de données fiables permettant de distinguer le statut des étudiants abandonnant leurs études, selon qu'ils sont ou non salariés ;
- il conviendrait de développer la présence de professionnels du monde économique au sein des universités et d'améliorer la connaissance du marché de l'emploi par les étudiants.