Monsieur le président, je n'ai pas utilisé les cinq minutes de temps de parole qui me sont imparties.
Alors que nous vivons, dans tous les domaines, un formidable essor des capacités humaines, que la plupart des activités sociales exigent une formation et une qualification accrues, une formation professionnelle repensée, continue, alors que l'explosion des savoirs et la révolution de l'information ont ouvert des perspectives radicalement nouvelles pour le développement des aptitudes humaines et pour la progression de l'humanité, se profile le risque d'une aliénation sans précédent qui dessaisirait le plus grand nombre de nos jeunes et de nos concitoyens des immenses potentialités matérielles et intellectuelles qu'accumule la société moderne.
Aussi, ce droit à l'éducation est impératif pour relever les grands défis lancés à l'humanité pour ce xxie siècle et passe par le choix d'une école qui soit prioritairement axée sur la formation de l'humain en tant qu'individu, en tant que personne et en tant que citoyen, y compris dans son avenir professionnel.
Mes chers collègues, ce sont les départements qui supportent la charge des transports scolaires.
Pourquoi discutons-nous de cette question aujourd'hui ?