a répondu que les spécialistes de la grippe étaient impatients de commencer une campagne de vaccination, sur le modèle de celle prévue pour la grippe aviaire. Un article du British Medical Journal (BMJ) a comparé avec raison la préparation engagée depuis 2005 pour lutter contre la grippe aviaire à la « surpréparation » militaire qui a été à l'origine de la Première Guerre mondiale. Comme en 1914, un incident a suffi à lancer un processus qui ne pouvait plus être arrêté. Mais cet incident n'a pu survenir que parce que le critère de gravité a été retiré de la définition de la pandémie. Le rôle d'experts comme Roy Anderson a été déterminant à cet égard, alors que le suivi de l'épidémie dans l'hémisphère sud avait montré que la pandémie n'était pas grave. Il est aberrant que la phase 6 n'ait toujours pas été levée par l'OMS.
En ce qui concerne le virus, la preuve qu'il existait déjà est que les personnes de plus de soixante ans n'ont pas été infectées. Il y a en permanence des petites modifications des virus et tout indique que le virus A (H1N1) n'est effectivement qu'une variation mineure d'un virus qui existait déjà.