a insisté sur le fait que la médecine aussi doit apprendre de l'histoire - en l'occurrence de l'évaluation précise menée par Harvey Fineberg de la vaccination de 1976. Le recours au vaccin doit être toujours fonction d'un équilibre bénéfice-risque. En 1976, le vaccin causait plus de dommages qu'il n'apportait de protection. Il n'est pas impossible qu'il en soit de même avec le vaccin contre la grippe A. Les autorités sanitaires suédoises, qui sont particulièrement méticuleuses, ont relevé cinq décès du fait de la vaccination. Celle-ci n'était donc pas nécessaire. Il serait utile de mettre en place un suivi plus précis de la grippe, comme on le fait pour les maladies chroniques, et de mieux proportionner la réponse internationale à la diffusion des virus. Le recours à la phase 6 était ainsi excessif.