Répondant par la négative, M. Michel Setbon a indiqué qu'il soulignait dans ses conclusions que si le risque perçu n'était pas plus élevé, on ne pourrait atteindre les objectifs de vaccination. L'inquiétude ne se décrète pas ! Il peut y avoir de l'appréhension, mais une fois en situation réelle, les gens regardent autour d'eux. Or ils n'ont rien vu. Même si 30 à 40% de la population a été en contact avec le virus, il n'y a eu que 10% de cas symptomatiques, moins que lors d'une grippe saisonnière.
La décision vaccinale n'est pas anodine. Pour accepter de se faire inoculer quelque chose pour se protéger, il faut être convaincu que cela en vaut la peine. Les Français n'ont pas été convaincus. Dès lors, il fallait soit ajuster le programme de vaccination, soit se lancer dans une campagne terrorisante...