a indiqué que la société Bigard avait été le dernier grand opérateur industriel à avoir réalisé des investissements importants dans la filière ovine, en restaurant, à Castres, un abattoir capable de traiter 300.000 à 400.000 bêtes par an. Il a précisé que son groupe ne traitait que des animaux français, et qu'il travaillait avec les grandes zones de production au niveau régional, même si 80 % de l'approvisionnement provenait des Pyrénées. Estimant la variable « prix » essentielle dans l'acte d'achat, il a indiqué que si certains distributeurs se plaçaient sur des marchés de niche et commercialisaient des produits de qualité supérieure, l'essentiel de la viande ovine vendue en France provenait aujourd'hui de pays tiers. La Nouvelle-Zélande, notamment, dispose d'avantages comparatifs substantiels, en exportant des agneaux préparés, c'est-à-dire sans selle ni crosse, au prix de l'agneau carcasse français.