A M. Gérard Bailly, rapporteur, qui l'interrogeait sur une éventuelle stabilisation des cours, M. Philippe Alazard a précisé que la baisse de concert de la production et de la consommation y contribuait effectivement.
ayant exprimé son inquiétude vis-à-vis des conséquences d'un possible découplage total, et du soutien que semblaient y apporter certains fonctionnaires français dans les instances européennes, M. Jean-Paul Bigard a souscrit à ses propos, ajoutant qu'une telle évolution de l'organisation commune de marché (OCM) réduirait la production et augmenterait le niveau des prix. Il a fait observer que les éleveurs américains bénéficiaient de soutiens bien supérieurs à leurs homologues européens, et s'est dit choqué de ce que certains producteurs français aient profité de primes communautaires avant d'arrêter leur activité. Il a estimé que des productions animales à 5 ou 6 euros le kilo, telles que l'agneau ou le veau, étaient extrêmement difficiles à valoriser.
ayant fait état d'un paradoxe associant une diminution de la production nationale à une augmentation massive des importations, M. Jean-Paul Bigard l'a expliqué par le manque de compétitivité des productions françaises.