Je tiens à rappeler que la France, comme l'Union européenne dans son ensemble, a condamné la décision de la Russie de reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud et a toujours affirmé son attachement au respect de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de la Géorgie.
Si la perspective d'une intégration rapide de la Géorgie dans l'OTAN ne semble plus aujourd'hui d'actualité, il me semble en revanche que l'Union européenne a un rôle important à jouer dans cette région, qui représente un intérêt stratégique, notamment pour ses approvisionnements énergétiques.
De ce point de vue, la conclusion d'un accord de partenariat et de coopération entre l'Union européenne et la Géorgie représente un enjeu important.