a fait observer que les réseaux de santé et les pôles de santé fonctionnent bien dans certaines régions, et plus encore lorsque les projets ont été portés par des professionnels charismatiques - médecins ou infirmiers - dont les mentalités et les pratiques médicales ont déjà évolué. En l'absence de leader, peut-on espérer que les professionnels non sensibilisés s'investiront dans de nouveaux projets ? Deux difficultés risquent de se conjuguer : les nombreux départs à la retraite et les réticences des jeunes médecins diplômés à s'installer dans des maisons de santé ou en libéral dans les zones à faible densité médicale. Les jeunes préfèrent souvent commencer à exercer en assurant des remplacements.
Par ailleurs, les médecins libéraux n'acceptent plus de faire des gardes, ce qui justifie l'existence de maisons médicales pour les assurer. Comment inciter les jeunes à se regrouper au sein de ces structures ?
Il a enfin évoqué sa visite, avec le président Gérard Larcher, d'une communauté hospitalière de territoire, dont la vocation est de mutualiser les moyens - plateau technique, scanner, etc. - et d'améliorer la qualité des soins en regroupant autour d'un établissement-centre plusieurs établissements hospitaliers publics ou privés.