a tout d'abord rappelé que 60 000 infirmiers soignent plus d'un million de patients et que cette profession est pourtant peu représentée auprès des instances gouvernementales. Il est regrettable que l'ensemble des discussions soient « médico-centrées », comme en témoigne le fait que l'on parle plus volontiers de « maisons médicales pluridisciplinaires » que de « maisons de santé pluriprofessionnelles », terme qui est pourtant plus approprié : le véritable objectif consiste à favoriser la coopération entre les professionnels de santé. Cela suppose que les médecins, les infirmiers et les autres intervenants médicaux et paramédicaux s'adaptent aux évolutions des besoins et recherchent un mode d'organisation des soins plus efficient. Le décret qui définit la compétence des infirmiers place cette profession au niveau des soins de premier recours, au même titre que les médecins et les pharmaciens. A cet égard, il est navrant que la loi HPST ne les ait pas associés à ce dispositif.