Intervention de Christine Lagarde

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 4 mai 2010 : 1ère réunion
Deuxième loi de finances rectificative pour 2010 — Audition de Mme Christine Lagarde ministre de l'économie de l'industrie et de l'emploi et de M. François Baroin ministre du budget des comptes publics et de la réforme de l'etat

Christine Lagarde, ministre :

La piste est à explorer, mais poserait des difficultés dans la pratique. Par exemple, des problèmes de langue et d'adaptabilité en Roumanie et en Bulgarie...

Quant aux agences de notation, le règlement communautaire adopté en novembre 2008 sous présidence française nous permettra d'expérimenter l'enregistrement et le contrôle des agences par l'autorité des marchés financiers à partir de juin, ce qui améliorera la crédibilité des agences et la concurrence dans ce secteur, dominé par trois opérateurs, dont deux américains. La BCE, comme d'autres banques centrales, peut jouer un rôle important dans ce domaine, en ignorant les notations, comme la BCE l'a fait ce matin en acceptant des collatéraux au titre de la dette grecque.

Enfin, il serait effectivement salutaire de mettre fin à cette schizophrénie entre le pacte de stabilité et les documents budgétaires. Le débat d'orientation budgétaire peut être le moment opportun de présenter le pacte de stabilité au Parlement. Il faudra également se poser la question de la présentation des grandes lignes des documents budgétaires nationaux au sein de l'Eurogroupe.

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