Intervention de Christine Lagarde

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 4 mai 2010 : 1ère réunion
Deuxième loi de finances rectificative pour 2010 — Audition de Mme Christine Lagarde ministre de l'économie de l'industrie et de l'emploi et de M. François Baroin ministre du budget des comptes publics et de la réforme de l'etat

Christine Lagarde, ministre :

Du tout : par cette décision, elle exprime sa confiance dans la solidité du plan et la perspective du redressement de la Grèce. Tout propos qui jetterait le doute sur la faisabilité de ce plan est irresponsable. Il nous faut liguer tous les intérêts pour éviter une nouvelle crise financière.

Nous faisons tout pour que les banques prennent conscience du sérieux de ce plan, qu'elles expriment leur soutien et maintiennent leurs engagements en Grèce. Rien ne serait pire que leur retrait ! Elles ne sont pas « mises à contribution », car un plan de restructuration n'est nullement justifié. Je suis en contact constant avec mon homologue allemand pour assurer la cohérence de notre démarche.

Monsieur de Montgolfier, les État de l'Eurogroupe participent au programme de manière volontaire, sur la base de prêts bilatéraux. Les prêts pourront être accordés pour une période supérieure à trois ans, leur taux étant alors majoré de 100 points de base à compter de la quatrième année.

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